Pour que ma grand-mère retrouve sa liberté…

Ma grand-mère a 75 ans. En décembre dernier, elle vivait sa vie, marchait encore, faisait tout ce qu’elle avait l’habitude de faire, sans penser un seul instant que tout allait changer en l’espace de quelques semaines. En quelques mois, sa vie a basculé.

Tout a commencé au début de l’année 2025, lorsqu’elle a été opérée pour enlever sa vésicule biliaire. Une opération qui semblait simple et courante, mais deux semaines après, elle commence à vomir tout ce qu’elle mange. De là, on l'a ramenée à l’hôpital, pensant qu’il s’agissait de complications mineures. Mais à notre grande surprise, les médecins nous annoncent qu’elle a une occlusion intestinale grave. Un nœud dans ses intestins, une hernie, et il faut l’opérer en urgence. En l’espace de quelques jours, elle passe deux fois sur la table d’opération. Mais ce n’était que le début.

Le 15 janvier, elle subit une deuxième opération, et passe deux jours en réanimation. On espérait que ce serait la fin des complications.

Une semaine plus tard, elle ressent une douleur insupportable à la jambe droite. Elle commence à sentir qu’elle perd le contrôle de sa jambe. Nous avons pensé à un simple problème circulatoire, mais en réalité, c’était bien plus grave : un manque de circulation sanguine, une occlusion artérielle sévère.

Les médecins tentent de traiter cela avec des opérations. Le 15 février, elle subit un cathétérisme qui, au départ, devait durer seulement quelques heures. Mais 9 heures plus tard, elle est toujours sur la table d’opération, et à peine sortie de la salle, on lui annonce que le problème persiste. Les médecins tentent une nouvelle opération le soir-même, mais rien n'y fait : la circulation ne se rétablit pas.

Le verdict tombe alors : il n'y a plus de solution pour sauver sa jambe. La douleur qu’elle ressent est insoutenable. Elle souffre jour et nuit. Elle ne dort plus. C'est un combat sans fin contre la douleur. L’amputation devient la seule option pour mettre fin à cette souffrance.

Nous étions dévastés. Mais ma grand-mère, avec une force incroyable, n'a pas hésité une seconde. Elle nous a demandé de procéder à l’amputation le plus tôt possible, pour pouvoir envisager un jour la possibilité de remarcher. Elle a fait preuve d’un courage inimaginable face à l’inconnu.

Le 15 mars, après des semaines d’attente et de souffrance, elle entre à l’hôpital pour l’amputation de sa jambe droite. Cette opération, bien que difficile, lui a permis de mettre fin à une douleur qui semblait ne jamais vouloir la quitter. Aujourd’hui, elle vit sans sa jambe droite.

Mais au fond d’elle, et dans son cœur, il y a un seul désir : retrouver sa liberté, pouvoir marcher à nouveau. Ce n’est pas un simple rêve, c’est un espoir qu’elle nourrit chaque jour, la seule chose qui la fait tenir. Elle a demandé une prothèse. Une chance de se relever, de marcher à nouveau, d’être libre.

Mais voilà, le coût d’une prothèse de qualité au Maroc est de 5000 €, et après tout ce qui a été dépensé pour ses soins, ses hospitalisations et médicaments, nous n’avons plus les moyens de lui offrir ce cadeau qu’elle mérite tant.

Elle a 75 ans. Elle a traversé des épreuves inimaginables, et pourtant, elle est toujours là, pleine d’espoir. C’est pourquoi je vous demande aujourd’hui votre aide. Pour lui offrir cette chance de retrouver sa vie, de remarcher.

Chaque don, chaque partage, chaque geste compte. Merci pour l’espoir que vous lui apportez.

Avec tout mon cœur,
Chouaib